Si plusieurs pays disent tenir des bouts solides de découverte de vaccin et traitement efficace contre le COVID-19, en Afrique les stratégies de riposte à la pandémie sont plus actives que jamais face aux nombres de décès croissant enregistrés chaque jour.
Pulvérisation des lieux publics et marchés, veille aux respect strict des mesures de confinement, utilisation de la chloroquine pour la prise en charge des patients souffrant de COVID-19 etc… en voilà quelques-unes des mesures mesures appliquées par de nombreux pays d’Afrique qui voient désormais leurs premiers soldats tombés dans cette guerre contre le COVID-19.
L’effectif des nouveaux cas positifs subit également une grande explosion. Éviter par tous les moyens et à tout prix que les structures sanitaires en pénuries de ressources matérielles et humaines pour la prise en charge des malades ne se trouvent rapidement débordés, tel est le nouvel objectif. Pour y parvenir les mesures de confinement sont dès lors renforcées et pour la prise en charge des cas nécessitant des soins, certains pays d’Afrique se tournent désormais vers la chloroquine, médicament accessible à moindre coût par les États et dont l’efficacité jusqu’ici est satisfaisante.
Toutefois, avec désormais 43 pays affectés, et plus de 2863 cas positifs la frayeur et la panique se fait de plus en plus ressentir dans les pays les plus affectés comme l’Afrique du Sud avec 554 cas positifs au COVID-19, suivi de l’ Egypte: 402; Algérie: 226; Maroc: 170; Tunisie: 114; Burkina Faso: 114; Sénégal: 56; Côte d’Ivoire: 73; Cameroun: 66; Ghana: 53; Nigéria: 44; Rwanda : 40; Togo: 20 Cas. Le nombre total de décès enregistrés est à présent de 65.
Bien que l’Afrique reste jusqu’alors le continent le moins touché par cette pandémie avec 0,8% des Cas (2 863 sur 442 552) enregistrés dans le monde, il est également de loin le plus vulnérable et mal préparé à faire face à la pandémie. De plus, la faible disponibilité des tests de dépistage et la stratégie appliquée pour effectuer les tests créent une grande interrogation dans les esprits. Le nombre de cas signalés par les États reflète-t-il véritablement la situation réelle?
Par Emeline ZOGNING
© Vision Channel Africa
Sources: OMS, Worldmeter