Face à la situation alarmante des décès enregistrés dus au COVID-19, désormais en France plus question de rester à attendre un traitement miracle qui arrivera surement trop tard pour éviter des milliers de morts. Le gouvernement donne son consentement pour une étude clinique à grande échelle sur l’utilisation de la chloroquine comme traitement chez les patients infectés par le COVID-19.
À la suite des résultats prometteurs d’un essai clinique conduite par le Professeur Didier Raoult; quant à l’utilisation de la chloroquine comme traitement chez les patients infectés par le COVID-19, le médicament utilisé des années auparavant contre la malaria et bien connu du grand public sous le nom de Nivaquine représente maintenant plus que jamais une véritable lueur d’espoir pour en finir avec le COVID-19. Le gouvernement Français vient d’approuver qu’une étude de plus grande échelle soit effectuée afin de valider l’efficacité dudit médicament. Toutefois, pas question de crier victoire avant l’heure. Alors, trois autres molécules seront testées parallèlement à savoir le Kaletra (médicament anti-VIH), l’Interféron bêta (modulation de la réponse immunitaire) et Remdesivir (anti-Ebola). Il n’est donc pas question de se lancer à la chasse à la chloroquine, l’automédication étant fortement déconseillée, il faudra attendre 6 semaines pour avoir des résultats définitifs de cette étude.
Pour revenir sur la situation pandémique, le COVID-19 continue de gagner du terrain. Avec désormais 349 161 cas positifs à l’échelle mondiale et près de 14 697 décès enregistrés. L’Europe, continent le plus affecté active plus que jamais sa riposte et l’Italie se voit contrainte de renforcer les mesures de confinement appliquées jusqu’ici. L’Afrique quant à elle voit son nombre de cas augmenter au jour le jour. Avec 1548 cas notifiés positifs jusqu’ici, l’Egypte reste en tête avec 327 cas suivi de l’Afrique du Sud: 274, Algérie: 201, Maroc:115, Tunisie : 75, Burkina Faso : 75, Sénégal: 67, Cameroun 56, Nigéria: 30, Ghana: 23, Rwanda: 19, Togo: 16, Côte d’ivoire: 14… pour un total de 49 décès.
Ici les populations ne peuvent qu’attendre que des recherches sur de possibles vaccin et/ou traitement aboutissent rapidement pour qu’ils aient la rédemption, bien que la chloroquine constituerait désormais une alternative. Il convient de rappeler aux populations que l’efficacité à titre préventif n’a pas été prouvée et que la patience est une grande vertu.
Par Emeline ZOGNING
© Vision Channel Africa
Sources: OMS, Worldmeter